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FAVV: Wanneer houden de taboes op? (I) Waarom moet het FAVV vereenvoudigen?

De plus en plus de professionnels de l’Horeca et d’artisans s’élèvent contre l’AFSCA et ses pratiques.

Qu’en est-il vraiment ? Pourquoi l’AFSCA doit se simplifier ?

L’AFSCA en théorie… ?

Théoriquement, l’AFSCA – l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire :

  • Contrôle – l’hygiène de tous les restaurateurs et établissements Horeca sans exception – tous les 3 ans
  • permet l’autocontrôle et la formation du personnel en cas d’amende.

Les 5 tabous de l’AFSCA ?

Dans la pratique, l’AFSCA dans le secteur Horeca :

  • contrôlerait principalement les restaurateurs conciliants, qui jouent le jeu et non pas ceux qui les accueillent à coups de fusil.

Les fonctionnaires n’étant pas des hommes de terrain, hésiteront tout naturellement à prendre des risques qui ne font pas directement partie de leur travail.

  • tient comptes de plaintes anonymes – parfois des clients insatisfaits ou des concurrents, pour opérer des contrôles supplémentaires.

Une simple plainte anonyme pour une indigestion peut déclencher une procédure de contrôle AFSCA dont le coût et le temps perdu seront entièrement supportés par l’établissement Horeca contrôlé.

Et qui de plus, ce contrôle a pu être provoqué par un conçurrent ou un client récalcitrant  n’ayant pas obtenu la remise demandée.

  • s’appuie sur une seule et même check-list « Infrastructure, installation et hygiène », qui reprend 54 points à respecter – notés sur 1 – 3 ou 10, avec 11 parties pondérées sur 10.

Il existe donc, dans cette liste, 43 points sur 54 (108 de pondération totale sur 218) dédiés à des aspects aussi indispensables pour la sécurité alimentaire que :

  • la peinture et le nettoyage des murs
  • le nettoyage du plafond
  • l’éclairage, le concept et l’agencement des lieux
  • l’état des portes et des fenêtres
  • la date limite des denrées au jour près
  • la propreté des sacs et des locaux destinés aux poubelles
  • applique des mesures générales de manière globale, sans discernement ou connaissance du terrain.

L’ensemble est donc lié à l’interprétation du contrôleur.

Par exemple, le simple fait de poser un aliment froid ou surgelé sur un support propre avant cuisson est considéré comme rupture de la chaîne du froid. Ou encore une poignée qui ne tient plus est interprétée comme un danger pour la sécurité alimentaire et donne lieu à des sanctions.

  • est subsidiée par l’État belge et est malgré tout en manque de moyens. L’AFSCA dépend donc des rentrées d’argent provenant de ses contrôles. Les coûts financiers des contrôles, recontrôles, sanctions, amendes ou formations du personnel sont donc supportés par les établissements contrôlés – quel que soit le motif. Ces coûts ne sont pas communiqués par l’AFSCA.  CT – A suivre – AFSCA : À quand la fin des tabous ? (II) Aller vers 10 points à tolérance zéro !