édito be horeca
Be Horeca

Edito : Fédérons-nous et faisons entendre nos voix !

Par Hubert de Bellefroid

Notre secteur est sous pression. Le rythme des faillites s’accélère. Beaucoup d’entre nous n’y arrivent plus et jettent l’éponge. Nous en avons identifié les multiples raisons et les médias, que nous alertons régulièrement, en font de plus en plus largement écho.

Nous organisons, entre autres, avec Reload Yourself des programmes d’accompagnement pour aider nos entrepreneurs en difficulté.

Nous continuons également dans ce numéro le développement de la roue de la rentabilité en abordant l’aspect optimisation des coûts du personnel, qui représentent le plus important poste de coûts de nos entreprises.

Depuis la sortie du COVID, nous avons proposé à tous les niveaux de pouvoirs politiques une série de mesures, pas trop coûteuses pour l’État ou les Régions, qui allégeraient nos charges et nous permettraient de conserver un minimum de rentabilité. Nous n’avons pas été entendus ni nos recommandations suivies.

Évidemment le calendrier électoral actuel n’est pas propice à des prises de décisions significatives et rapides. Nous avons quand même essayé de mettre à profit ce calendrier pour recevoir et questionner tous les partis politiques représentés en Région Bruxelloise. Vous pourrez découvrir dans ce numéro les réponses et engagements de chacun d’entre par rapport à nos problématiques.

A vous de choisir et de voter pour les personnalités qui défendront le mieux nos entreprises et feront revivre une région qui se morfond…

Mais cela ne suffit pas ! Nous devons nous fédérer et nous rassembler davantage afin d’avoir plus d’impact. Notre secteur représente le plus gros employeur de la région Bruxelloise. Une région qui héberge une multitudes de nationalités différentes. Ici, nous connaissons une diversité d’offre incroyable qui risque de se standardiser au travers de chaînes de restauration rapide aseptisées, sans gastronomie, sans créativité débridée, sans ambiances et rencontres variées…

A nous de nous organiser et de nous faire entendre. La survie de nos entreprises en dépend car si nous ne faisons rien de concert, nous n’aurons pas assez de poids et ce sont des pans entiers de nos professions de «l’Hospitalité » qui disparaitront.

Marre des fins de non-recevoir, rassemblons-nous et passons à l’acte. C’est aussi la raison d’être d’une fédération comme la nôtre.