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Les résultats de notre enquête sur la stratégie de prix de vente de l’horeca bruxellois en 2023

Pour mesurer les intentions stratégiques de l’horeca en termes de prix de vente en 2023, la Fédération Horeca Bruxelles a réalisé une enquête auprès de 250 patrons d’établissements, actifs dans les 19 communes bruxelloises. Voici un résumé des résultats.

Confronté à la crise énergétique, l’indexation salariale, l’augmentation des prix matières premières ainsi qu’à l’état actuel du pouvoir d’achat, le secteur de l’horeca se trouve face à un mur en terme de stratégie de prix de vente.

Bien que les clients soient au rendez-vous et les établissements plutôt remplis, nombreux sont les patrons qui ne gagnent pas leur vie à la fin du mois. En effet, malgré l’augmentation des charges, certains sont frileux à l’idée d’augmenter leurs prix : les consommateurs ont peur de devoir payer plus et cela se ressent du côté des patrons. Ainsi, un tiers de ceux qui ont augmenté leurs prix disent avoir perdu une partie de leur clientèle.

23% des restaurateurs observent une diminution du « panier moyen ». A contrario, 40% ont une légère augmentation des dépenses par couvert, ce qui est surtout dû à l’augmentation des prix sur les cartes, et seulement 12% évoquent une forte augmentation des dépenses.

En 2021, 60 % des restaurants n’ont pas touché à leurs tarifs, par contre ils étaient 80 % à le faire en 2022. Cela montre qu’ils ont attendu de ne plus avoir le choix. En 2023, 70 % prévoient une nouvelle augmentation des prix. Mais ils vont attendre de le faire et surtout limiter les augmentations : les restaurateurs interrogés estiment qu’ils augmenteront leurs tarifs de 6 à 9 % cette année, ce qui ne colle pas à la hausse des prix, ou encore à l’indexation des salaires.

55 % des établissements attendent de voir leurs voisins augmenter leurs prix pour suivre le mouvement. Par ailleurs, 60 % vont chercher de nouveaux modes d’achat pour les matières premières et 50 % pensent à une réduction du nombre de plat sur la carte. Le chiffre le plus inquiétant concerne l’emploi, car 43 % des patrons pensent à réduire leur personnel.

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