Lors de la Table Ronde du 5 septembre 2022 au Repos des Chasseurs, à Watermael-Boitsfort, la Fédération Horeca Bruxelles et plusieurs commerçants de la commune ont entamer le débat avec les représentants de l’administration communale à propos de la crise énergétique, l’urbanisme et d’autres problématiques actuelles.
La Fédération Horeca Bruxelles, représentée par sa présidente, Ludivine de Magnanville, et son vice-président, Hubert de Bellefroid, avait réuni préalablement une poignée d’entrepreneurs Horeca de la commune pour avoir une vue globale des problèmes à aborder.
Le Bourgmestre Olivier Deleuze était présent, ainsi que Hang Nguyen, Échevine de la vie économique, Ghislaine De Grave, Cheffe du département vie économique, et Lionel Wéry, du Services des Travaux Publics, afin de trouver les meilleurs solutions pour leur commune.
Crise énergétique et pénurie d’emploi
« On essaie de sauver les meubles », nous a confié le Bourgmestre de Watermael-Boitsfort concernant la crise énergétique. « À chaque rénovation, la commune fait attention aux doubles feux, au PEB, l’isolation… » Par-dessus ces mesures nécessaires, la commune a fait installer des panneaux solaires sur l’école La Futaie, avenue des Coccinelle, et prévoit de remettre ça là où les permis d’urbanisme le permettent.
Les commerçants présents, ainsi que la Fédération Horeca Bruxelles, mettent également les différents représentants de la commune au courant de la gravité de la pénurie de personnel. Ceux-ci proposent un Jobday dédié à l’Horeca et un relayement des offres d’emploi du secteur sur le site du Syndicat d’Initiatives. La commune propose également de mettre en contact les commerçants avec l’Échevine de la jeunesse, afin de mettre les jeunes au travail dans le secteur Horeca.
Urbanisme et terrasses
Les commerçants ont aussi relevé les nombreux changements d’affectation et disent se sentir dans une « commune dortoir » où le moindre bruit dérange. Malheureusement, l’Échevine de la vie économique nous avoue n’avoir aucun pouvoir pour garder l’affectation d’un commerce.
Quant aux terrasses, le Bourgmestre est clair : pas de terrasses d’îlot dans sa commune et pas de chauffage en extérieur. « Autant concentrer le bruit en rue et économiser de l’énergie », explique-t-il. Ce dernier ne met pas tout les commerçants d’accord, surtout en n’ayant aucune certitude que leurs « terrasses COVID » pourront restées. « Une restaurant sans terrasse n’est plus viable », concluent-ils.
Pour terminer, les commerçants demandent plus de communication et plus d’écoute, ce que la commune se dit tout à fait prête à offrir. Plusieurs numéros de téléphone et contacts ont été échangés et la Table Ronde s’est terminée sur une note plutôt positive.