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Be-Federation : Thomas Kok, un nouvel administrateur au sein de la Fédération Horeca Bruxelles

Thomas Kok
Thomas Kok

Dès sa plus tendre enfance, Thomas a baigné dans l’HoReCa (notamment dans le restaurant de sa maman qui a fermé en 1993). En rejoignant la Fédération, il ambitionne de partager son know how. Retour sur son parcours.

Après avoir bossé plusieurs années dans le secteur durant ses études (un cursus en journalisme à l’ULB), il a créé, en 2008, le Café Maison du Peuple sur le Parvis de Saint-Gilles. Ensuite, avec d’autres associés, il ouvre, en 2011, Chez Franz, puis Chez Richard en 2016. Depuis, il a co-fondé une webradio dans le Parc Royal (KioskRadio) ainsi qu’un restaurant (qui a été remis aujourd’hui). En mai, lui et ses associés se lanceront dans une nouvelle aventure, celle d’une boulangerie artisanale dans un ancien garage à Forest.

Pourquoi avoir rejoint la Fédération Horeca Bruxelles ?
Je connaissais un peu la présidente, Ludivine de Magnanville, que j’avais rencontrée dans le cadre de nos combats pour le secteur lors de la crise Covid. Je me suis laissé tenter par l’aventure parce que j’ai été séduit par la promesse de la Fédération dans son processus de renouveau. Le secteur est en pleine mutation, nous devons relever de nouveaux défis : je crois fermement que la Fédération d’aujourd’hui et a fortiori celle de demain peut et pourra accompagner ses membres et les représenter dignement tout en maintenant la pression sur les pouvoirs publics.

Que pensez-vous pouvoir apporter à la Fédération ?
Je suis quelqu’un de plutôt discret qui n’aime pas se mettre en avant. Je serai utile à la Fédération pour travailler sur des dossiers relatifs à mon expérience d’entrepreneur, en raison de ma connaissance des réseaux bruxellois et de ma passion pour certains thèmes. Ceux-ci sont nombreux, mais j’apprécie particulièrement travailler sur les dossiers de durabilité, de promotion des produits locaux et des analyses de rentabilité au regard des nouveaux paradigmes que notre secteur doit encaisser en terme d’explosion des coûts. J’aime aussi organiser et partager (la base de l’horecaiste convaincu) nos expériences: nous lançons notre second Apéro Club qui vise à rassembler et à faire se rencontrer les acteurs et actrices du secteur. Ces moments sont privilégiés car nous avons tous et toutes des questions, et ce sera l’endroit idéal pour partager.

Comment imaginez-vous l’avenir de l’Horeca ?
Il n’y a pas un Horeca, mais autant d’Horecas que d’entrepreneurs et entrepreneuses. Mais la pression fiscale et patronale, ainsi que les défis de rentabilité se font ressentir plus que jamais. Il va falloir jouer serré pour sortir son épingle du jeu : l’Horeca va se professionnaliser encore plus. Des formations de qualité doivent fleurir afin d’accompagner davantage les concepteurs qui rivaliseront d’originalité afin de capter un public de plus en plus averti. Je suis plein d’enthousiasme pour le secteur, mais on a beaucoup, beaucoup de travail… !