Coronavirus

Les Hôtels : les grands oubliés de la crise ? La Fédération Horeca Bruxelles n’oublie pas le secteur hôtelier !

Réinvestissement de la city tax, sauvegarde des séminaires pour la fréquentation des hôtels et protocole de précaution.

Après avoir obtenu le report du délai d’envoi des formulaires relatifs aux mesures transitoires liées au classement par niveaux de confort et la suspension de paiement de la City Tax pour le premier semestre 2020 ; pour les hébergements touristiques, la Fédération continue son combat pour les hébergements touristiques  et n’oublie pas que la relance du secteur Horeca ne se ferra pas sans les hôtels et hébergements touristiques !

La City tax aidera à la relance des établissements hôteliers !

Grâce à la Fédération Horeca Bruxelles, la City tax ; la taxe payée par les établissements hôteliers en 2019, d’un montant de 23 millions, a été versée à Bruxelles Finance, dans le but d’aider à la relance des établissements hôteliers.

La Fédération Horeca Bruxelles, en partenariat avec les deux autres fédérations de Flandre et de Wallonie se bat également pour pousser en avant les possibilités de séminaire des établissements hôteliers afin de relancer ce secteur clé de l’économie bruxelloise.

Le tout dans l’attente de la validation du gouvernement en réponse aux mesures de précautions proposés par les trois fédérations Horeca belges.

Quelles sont les demandes de la Fédération Horeca Bruxelles ?

-> Sur base du protocole de précaution proposé par les fédérations Horeca, la mise en place future d’un guide de précaution pour rouvrir, dans les meilleures conditions et ce dès que possible votre établissement Horeca.

-> simplification administrative des mesures Coronavirus qui peuvent aider l’Horeca.

-> suspension des charges fixes telles que l’électricité, le gaz, l’eau et les assurances pour la durée de la crise.

-> suspension du paiement des loyers et contrats de brasserie.

-> Annulation des taxes diverses pesant sur le secteur horeca .

-> Création d’un Fond de Garantie permettant la survie du secteur Horeca.

-> Investissement entrepreneurial : diriger l’épargne dormante des belges (281 milliards d’euros) vers des investissements au sein d’entreprises horeca

-> Mise en place d’un vaste emprunt populaire

-> Un « Tax shelter Horeca » : un incitant fiscal (pour particuliers et entreprises) afin de mobiliser des fonds privés pour fournir du « capital à risque » dans des sociétés horeca ;

-> Adapter la TVA (l’Allemagne est passée ce 22 avril à 7% pour les services horeca) ou réduction du taux de TVA à 6%, (boissons non alcoolisées et repas ; boissons alcoolisées 21%) ou une dispense de versement au SPF de la TVA collectée par le secteur pour une période déterminée.

-> Prêt garanti – le PGE (Prêt garanti par l’Etat) : il y a l’exemple français

-> Déductibilité des frais de restaurant à 100% (en ce compris les restaurants des hotels) au titre de frais professionnels
pour les entreprises et déductibilité pour un an, à concurrence de 50% pour les particuliers.

-> Chômage (économique et force majeure) comme outil de régulation de crise étendu au déconfinement

-> allègement des charges sociales et précomptes et ce compris durant la période de réouverture.

-> Méthodes de travail alternatives, adaptées à cette situation de crise : flexibilité (flexi-job étendu et assoupli) comme un nécessaire absolu.