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Digitalisation vs Communication : deux aides régionales souvent confondues mais fondamentalement différentes

Dans la jungle des subsides bruxellois, deux aides tirent particulièrement leur épingle du jeu pour l’Horeca : l’aide à la communication d’un côté, l’aide à la digitalisation de l’autre. On les confond souvent, à tort. Elles ne financent pas les mêmes besoins, ne répondent pas aux mêmes objectifs et ne s’activent pas de la même manière. Bien faire la distinction, c’est passer du flou à la stratégie… et maximiser ses chances d’obtenir un subside structurant. Cet éclairage, ce sont les équipes de Subsiconseils – partenaire de Horeca Brussels – qui le posent au quotidien sur le terrain. Leur constat est sans appel : une grande partie des exploitants Horeca ne savent pas précisément quelle aide correspond à quel type de dépense. Or, certaines relèvent du conseil, d’autres du développement. Et ce ne sont jamais les mêmes enveloppes.

L’aide à la communication : penser, structurer, définir

L’aide à la communication finance tout ce qui relève du conseil stratégique en communication. Elle s’adresse aux établissements qui souhaitent clarifier leur positionnement, retravailler leur image ou structurer leur présence en ligne.

Sont notamment subsidiables : la stratégie de communication globale, le branding, la définition d’une identité visuelle, les stratégies social media, le référencement SEO, les relations presse ou encore l’analyse des cibles. Le plafond peut atteindre 7 500 €.

En revanche, les missions opérationnelles ne sont pas couvertes : community management, production de photos ou de vidéos, création de contenus réguliers ou gestion quotidienne des réseaux sociaux.

L’aide à la digitalisation : développer, intégrer, automatiser

À l’inverse, l’aide à la digitalisation soutient la mise en place d’outils concrets destinés à améliorer la gestion, la vente ou l’organisation interne de l’établissement.

Elle peut couvrir jusqu’à 10 000 € par an, notamment pour la création ou la refonte d’un site internet, l’installation ou la configuration d’un ERP, le développement de modules spécifiques, l’intégration de logiciels ou encore l’optimisation des outils de gestion.

Les licences en tant que telles ne sont pas subsidiées, mais leur configuration personnalisée oui. L’objectif est clair : soutenir le développement technologique qui améliore la productivité et la performance de l’entreprise.

Deux aides, deux logiques… mais parfois un même projet

La confusion vient souvent du fait qu’un même projet peut mobiliser les deux aides, mais pour des volets bien distincts.

Prenons l’exemple d’un restaurant qui souhaite moderniser son image et son outil digital. La communication interviendra pour la stratégie de marque, l’identité visuelle, l’analyse des cibles et le plan d’action. La digitalisation, elle, financera le développement du site internet, l’intégration d’un module de réservation ou la configuration d’un CRM ou d’un ERP.

Les deux aides peuvent donc être activées simultanément, à condition de bien distinguer les prestations dès le départ.

Anticiper : le réflexe clé pour sécuriser son subside

Une demande de subside doit toujours être introduite avant le lancement des dépenses. Les enveloppes sont réinitialisées chaque année et le moment clé n’est pas la date de la demande, mais la date d’obtention officielle.

Les subsides couvrent généralement entre 25 % et 70 % du montant, selon l’âge de l’entreprise et son exemplarité sociale ou environnementale. Le fait d’employer des stagiaires en alternance ou de disposer d’un label Good Food peut, par exemple, faire grimper sensiblement le taux d’intervention.

À noter toutefois : des incertitudes politiques et budgétaires planent déjà sur 2026, ce qui rend l’anticipation encore plus stratégique.

Ne pas se tromper de catégorie : un enjeu décisif pour l’Horeca

Pour beaucoup d’indépendants Horeca, la difficulté n’est pas seulement d’obtenir un subside, mais de l’introduire dans la bonne catégorie. Une erreur de classification peut suffire à retarder un dossier, voire à le rendre totalement inéligible.

C’est précisément sur ce point que l’accompagnement de Subsiconseils fait la différence : identification de l’aide adaptée, constitution complète du dossier, suivi administratif rigoureux et information continue du client à chaque étape. Le tout selon un modèle clair : “no cure, no pay”.

Et pour les membres Horeca Brussels, un avantage concret s’ajoute : grâce à notre partenariat, vous bénéficiez d’un taux de commission réduit à 10 % au lieu de 12,5 %.

À propos de Subsiconseils

Depuis plus de 10 ans, Subsiconseils accompagne les entrepreneurs bruxellois dans l’obtention de subsides publics adaptés à leurs projets de développement. Leur force repose sur une connaissance approfondie de l’écosystème économique bruxellois et, surtout, sur une expertise très poussée du secteur Horeca : investissements, travaux, transition énergétique, digitalisation, recrutement, communication, structuration des activités. En tant que partenaire officiel de Horeca Brussels, Subsiconseils propose un accompagnement spécifiquement adapté aux réalités des exploitants bruxellois, avec une approche pragmatique, transparente et orientée résultats.

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