Le Parlement bruxellois a voté une hausse de la taxe régionale sur les hébergements touristiques. Grâce à la mobilisation du secteur, son entrée en vigueur est reportée à 2026 et aucune rétroactivité ne s’appliquera. Voici ce que vous devez retenir.
Une hausse confirmée pour les hôtels et hébergements à domicile
Jeudi dernier, le Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale a adopté une ordonnance modifiant les montants de la taxe régionale sur les établissements d’hébergement touristique.
Deux types de structures sont concernés :
- Les hôtels et établissements assimilés
- Les hébergements touristiques à domicile (tels que les bed & breakfasts)
Le tarif de base de la taxe passera de 0,0892 € à 0,1115 €, ce qui correspond à :
- 5 € par chambre et par nuitée pour les hôtels (centimes additionnels communaux compris)
- 4 € par nuitée pour les hébergements touristiques à domicile
Deux garanties majeures obtenues par la mobilisation du secteur
Cette décision intervient après plusieurs mois de discussions. Grâce à un travail de fond porté par la Brussels Hotels Association, et au soutien actif de la Fédération Horeca Bruxelles, de Beci et de Brupartners, deux avancées importantes ont pu être obtenues :
- Aucune rétroactivité : la taxe ne s’appliquera pas aux nuitées antérieures à l’entrée en vigueur.
- Mise en œuvre reportée à janvier 2026 : un délai de préavis de six mois a été obtenu, conformément à nos revendications.
Ce que cela implique pour votre établissement
Les nouveaux montants entreront en application à partir du 1er janvier 2026. Cela signifie que :
- Vous disposez du temps nécessaire pour anticiper cette évolution ;
- Vous pouvez d’ores et déjà envisager les ajustements tarifaires et de communication nécessaires.
Une mesure déjà envisagée sous la précédente législature
Ce projet d’augmentation de la taxe régionale s’inscrit dans la continuité d’une volonté politique exprimée dès la législature précédente. À l’époque, le ministre des Finances Sven Gatz (Open Vld) avait déjà proposé une ordonnance similaire, sans qu’elle n’aboutisse avant les élections.
Pour rappel, le montant de la city tax bruxelloise était resté inchangé depuis 2016, malgré les multiples crises budgétaires traversées par la Région.