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Dringende oproep van Horeca aan de Brusselse regering!

L’année 2020 a été une année horrible pour le secteur Horeca.

Nos hôtels bruxellois ont perdu plus de 75 % de leur chiffre d’affaires, 80 % d’entre eux sont fermés. Les touristes ont déserté la capitale. Les congrès, les salons, les réunions d’affaires  n’existent plus.

Nos restaurateurs ont vu leur chiffre d’affaires diminué de 80 % et plus de 90 % pour les traiteurs événementiels. Nos bars et le monde de la nuit sont fermés depuis le mois de mars, sans aucun revenu ! C’est la catastrophe.

A cette date, plus de 3000 salariés ont perdu leur emploi. Nous craignons la perte de 10.000 emplois durant cette année 2021.

Ceci est un constat et un énorme cri d’alarme.

L’Horeca bruxellois appelle donc le gouvernement Bruxellois à l’aide.

Il faut agir MAINTENANT ou il sera trop tard.

Le gouvernement bruxellois a soutenu les hôtels (200 établissements au total) à hauteur d’une vingtaine de millions. Une aide substantielle mais une goutte d’eau par rapport aux pertes subies.

Les importantes entreprises de restauration, cafetiers, traiteurs, etc. énormes pourvoyeurs d’emplois, n’ont été soutenu qu’à hauteur de 7.000 euros par établissement. Une micro-gouttelette dans une mer de dette et de charges.

Ces entreprises ont des charges égales à celles des hôtels bruxellois et emploient beaucoup plus de main-d’œuvre.

Comment survivre avec un soutien de 7.000 euros d’aide de la région depuis le 13 mars 2020 ?

Si certains crédits ont été accordés à certaines entreprises durant période de réouverture, ceux-ci doivent maintenant être remboursés. Avec la fermeture, ces charges mensuelles ne peuvent être payées étant donné que l’Horeca est toujours à l’arrêt, fermé ou en train de mourir.

Monsieur le Ministre Président, Mesdames, Messieurs les Ministres Bruxellois est-il normal que le premier pourvoyeur d’emploi de la région bruxelloise soit tant méprisé et délaissé ?

Alors que vous aimez tous venir manger dans nos établissements, venir passer de bons moments, signer de gros contrats…

Aujourd’hui vous nous laissez mourir à petit feu.

Comme vous le savez, nous ne demandons pas l’aumône. Nous voulons simplement être soutenus. A chaque fois que vous avez demandé à l’Horeca de vous soutenir ou de respecter des règles contraignantes et coûteuses, l’Horeca a toujours répondu présent. Nous avons toujours été des partenaires loyaux et efficaces.

Nous vous demandons donc une réunion d’urgence afin de soutenir ce secteur tant aimé.

Maintenant si vous estimez ne pas vouloir soutenir ce secteur, dites-le-nous. Nous pourrons ainsi clairement prévoir les faillites, les pertes d’emploi et les suicides qui en résulteront.