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Trend: De 'nieuwe straatvoedsel'-revolutie?

Encore peu connu ou reconnu, le « new street food » a pris depuis quelques années une importance considérable.

 

“New street food” = “Fast food” ?

En se basant sur le préjugé que ce qui est bon, prend du temps et est chère, la majorité des gens pensent, à l’opposé, que le « street food » c’est du « fast food » pur est simple. Vendre de la nourriture à emporter, comme ce qui est pratiqué dans de nombreux restaurants à Bruxelles ou ailleurs n’est pourtant pas une nouveauté. Ce qui est nouveau c’est vendre de la nourriture de qualité (à emporter ou non) en extérieur au sein d’un emplacement (mobile ou non).

Par tradition, dans les pays du Nord, habitués au froid, les rues ne sont pas des endroits de dégustation. Au contraire des pays du sud, chaud où la rue est un endroit de discussion et de dégustation.

Les bancs d’écaillers, les terrasses,  les comptoirs vendant certains produits du restaurant, ou l’emporté y font pourtant exception. Il était donc normal d’y ajouter le « new street food » pour y vendre de la gastronomie en extérieur.

 

Sortir des sentiers battus ?

Dans ce contexte, par rapport à l’ensemble des métiers créatifs et artistiques, le monde de la cuisine a longtemps eu beaucoup de retard et du mal à se remettre en question. En cause, une série de tabous auxquels on ne pouvait toucher. Néanmoins ce plafond de verre a été percé par des chefs audacieux.

Les citoyens lambda souhaitent manger une nourriture de qualité, pas chère, pouvant être emportée au bureau ou dans la rue.  C’est cette triple équation qui est en train d’être résolue par ce qu’on peut appeler le « new street food » ou « fine casual ». Comment ? En s’appuyant sur un haut niveau d’exécution et des produits de qualité. Il s’agit ici de rendre accessibles les points forts de la “grande cuisine” (haute qualité d’exécution et des produits) sans les inconvénients (charges salariales lourdes, contraintes administratives importantes, absence de mobilité…).

 

L’effet des réseaux sociaux ?

Dans cette optique, de Paris à New York en passant par Bruxelles, le « new street food » existe et se développe, dopé en cela par l’effet des réseaux sociaux. En effet, à une époque ou internet fait la loi, la réputation n’est plus forcément dictées par les guides gastronomiques, mais plutôt par le « bouche-à-oreille » via les réseaux sociaux (pour le meilleur et parfois pour le pire – voir article chantage aux commentaires).

 

Un retravaille des plats populaires ?

En outre, un plat populaire peut être retravaillé et diversifié si la qualité du produit et de l’exécution sont au rendez-vous. Dans une époque où la cuisine est mondiale, les possibilités de retravaille des plats populaires sont en effet, très vastes.

À titre d’exemple, la multiplication des restos burgers qui renouvellent le burger avec des ingrédients de qualité et une exécution recherchée.

 

Complémentaire au restaurant ou bon début dans le monde de l’Horeca ?

De plus, le « new street food » peut aussi se destiner à être complémentaire d’un restaurant en vendant certains produits du restaurant en question ou une promotion de la qualité des produits du dit restaurant. Et en définitive, avec des charges administratives et salariales plus légères dans le cas des « footrucks », le « new street food » peut aussi se révéler un bon début dans le monde de l’Horeca pour des jeunes souhaitant se lancer.

En conclusion, par une image renouvelée, une recherche de qualité et dans une ville aussi touristique que Bruxelles, on peut dire que le « new street food » bruxellois en est à ses débuts et se destine à un brillant avenir.