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L’Horeca, vers une meilleure adéquation ?

  1. Le problème.

Afin de décrypter les différentes possibilités Horeca, nous nous sommes intéressés à l’offre du COOVI, la branche flamande du CERIA, l’Institut d’enseignement secondaire COOVI Elishout et son directeur Monsieur Islamaj.

Un secteur prolifique :

À l’image du secteur et de ses nombreuses possibilités d’apprentissage et d’emplois, le COOVI s’agrandit sans cesse et va résolument de l’avant avec un message clair : vers plus de compétence dans les métiers Horeca en Belgique.

Vers la formation continue ?

Son directeur constate en effet qu’il y a un écart de plus en plus grand entre les qualifications demandées et les compétences réelles des travailleurs du secteur. Selon lui, pour ne pas péricliter, le secteur doit aller vers plus de compétences et son personnel vers de la formation continue.

La demande ne suit pas !

Les offres seraient donc bien présentes,  mais beaucoup de travailleurs préféraient se faire la main sur le terrain. Un point de vue qui peut paraître logique pour certains, mais qui empêche les travailleurs comme les établissements du secteur, d’aspirer à un niveau plus élevé.

Vers une baisse du niveau ?

Plus grave encore, le niveau du personnel n’augmentant pas de lui-même, ajouté à une importance grandissante de travailleurs prenant l’Horeca comme une porte de sortie, aura tendance à tirer le secteur Horeca vers le bas.

« Grande enseigne » VS « petit restaurant » ? 

De plus, l’écart entre les enseignes prestigieuses, dotées d’un personnel très qualifié et la grande majorité du secteur formé d’établissements moins importants et d’un personnel moins compétent (d’autre secteur, absence de formation, etc.) se creusent de plus en plus.

Dans ce contexte, des organismes d’enseignement comme ceux du CERIA/COOVI se révèlent indispensables pour maintenir un niveau de compétence acceptable et en constante amélioration pour l’avenir.

Pour que politesse et sourire ne soient pas un luxe !

L’ensemble pour que le touriste comme le citoyen lambda ne doive pas payer plus cher,  pour avoir un café ou une bière, dans les temps, par un serveur, soigné et compétent, et avec le sourire.

La Fédération Horeca a elle, depuis de nombreuses années, poussé un centre d’excellence belgo – portugais situé au Portugal et mis en avant son centre de formation Horeca Be Pro.

2.       Les solutions.

Face à cette problématique, 3 solutions principales existent :

  1. Horeca Be Pro – le Centre de Référence professionnelle bruxellois :

Ce centre est un centre professionnel. Il a donc été fait pour former des travailleurs aux besoins des entreprises et ainsi les mettre sur le marché de l’Horeca.

Trois missions claires :

–          Favoriser le placement et la mise au travail des travailleurs en améliorant l’adéquation entre offre de formation et besoin des établissements du secteur et en assurant un lien entre acteurs de l’emploi et la formation/enseignement. Il s’agit donc que les besoins des entreprises et les offres de formation se rencontrent.

–          Renforcer en quantité comme en qualité, l’action  des opérateurs de l’emploi – de la formation et de l’enseignement du secteur.

–          Développer sans cesse les outils nécessaires pour l’adaptation des programmes de formation. Il permet ainsi d’avoir des futurs travailleurs Horeca formés aux évolutions de l’économie.

Le tout, avec comme but sur le long terme, d’augmenter l’emploi des bruxellois dans ce secteur sans cesse en demande de main-d’œuvre qualifiée.

  1. Horeca formation Bruxelles.

Une deuxième possibilité existe grâce au centre de formation qui offre gratuitement une formation aux travailleurs du secteur. Il s’agit donc ici d’un centre de perfectionnement.

Il sensibilise,  pousse donc le personnel de l’Horeca à se mettre régulièrement à niveau.

Pour cela, il sensibilise les travailleurs à des thèmes aussi variés que : la rentabilité, la relation client, le développement personnel, les langues, l’informatique, les formations techniques ou encore la sécurité.

Ces deux éléments se complètent pour offrir au travailleur Horeca un suivi sur l’ensemble de sa carrière.

  1. 3.      L’autoformation :

Consciente que les travailleurs ne peuvent pas toujours accorder leurs horaires avec les formations ou manquent parfois de motivation, la Fédération Horeca, comme les centres formations, offre de nombreux outils simples et pratiques pour progresser régulièrement dans son métier :

–          Des guides langues axés sur le vocabulaire et les situations spécifiques aux différents métiers du secteur.

–          Des brochures explicatives sur les nouvelles règles juridiques comme économiques.

–          Une information régulière sur internet comme sur les réseaux sociaux.

Le problème subsiste donc entre la théorie et le terrain, mais les outils sont là pour avancer.

La Fédération Horeca, continue, à pousser en avant l’idée d’un secteur mieux formé et un personnel plus épanoui dans son travail.

(CT)